De "nombreux" parents ont réduit le recours aux assistantes maternelles, se félicite Taquet

De "nombreux" parents d'enfants confiés habituellement à une assistante maternelle ou une micro-crèche ont choisi de le garder à la maison depuis début avril, conformément aux recommandations officielles, a indiqué vendredi le gouvernement qui a modifié temporairement les règles d'attribution des aides financières de la CAF, pour que ces familles ne soient pas pénalisées.

Depuis les nouvelles restrictions liées à la crise sanitaire, les crèches sont fermées mais les micro-crèches et les assistantes maternelles sont autorisées à continuer leur activité.

Toutefois, le gouvernement a "recommandé" aux parents, "dans un esprit de responsabilité collective, de ne pas recourir à ce système de garde, sauf en cas d'absolue nécessité, afin de tout faire pour freiner la circulation du virus".

A la suite de cet appel, "de nombreux parents ont réduit leur recours à un assistant maternel ou à une micro-crèche", s'est félicité sur Twitter Adrien Taquet.

Cette information vient des "remontées" des représentants du secteur, qui ne permettent toutefois pas d'évaluer précisément la proportion de parents ayant fait le choix de renoncer à un mode de garde, a précisé à l'AFP l'entourage du secrétaire d'Etat.

Pour "éviter tout risque" que les parents ayant suivi les recommandations officielles "y perdent financièrement", M. Taquet a annoncé un assouplissement des règles d'attribution du "complément de libre choix du mode de garde" (CMG), cette allocation distribuée par les Caisses d'allocation familiales pour couvrir une partie des frais de crèche ou de "nounou".

Habituellement, cette aide n'est versée que si l'enfant a été gardé au minimum 16 heures dans le mois. C'est cette condition que le gouvernement a supprimée: ainsi, les parents ayant fait garder leur enfant seulement quelques heures début avril, avant d'y renoncer, percevront le CMG "dès la première heure d'accueil", a assuré M. Taquet.

Cette disposition avait déjà été mise en place pendant le premier confinement, au printemps 2020.