Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a indiqué que la commission chargée de reconnaître l'état de catastrophe naturelle à La Réunion, île de l'océan indien touchée par le cyclone Batsirai en fin de semaine dernière, s'était réunie mardi.
"Dès aujourd'hui, la commission interministérielle chargée de reconnaître la catastrophe naturelle s'est réunie, à la demande du préfet, pour examiner la situation dans 24 communes", a indiqué M. Dussopt répondant à une question de la député communiste réunionnaise Karine Lebon.
"Des travaux d'expertise sur les dégâts agricoles pour la reconnaissance en calamité sont en cours et nous faisons diligence avec tous les services des ministères concernés pour apporter les réponses nécessaires", a-t-il ajouté.
Le cyclone Batsirai a longé les 3 et 4 février l'île de La Réunion, à environ 200 kilomètres des côtes, avec "des dégâts considérables", a rappelé le ministre tout en se félicitant qu'on ne déplore "aucune victime" sur ce territoire français de l'océan Indien.
Le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu a annoncé mardi matin dans un tweet qu'il se rendrait à La Réunion, du 12 au 15 février "pour saluer l'engagement des personnels mobilisés face au cyclone Batsirai".
"Ce déplacement sera également l'occasion de rappeler l'engagement de l'État pour la santé, la sécurité et la relance économique du territoire", a jouté M. Lecornu.
"A l'heure où nous parlons, nous constatons qu'aucun secteur routier ne connaît aujourd'hui des difficultés majeures", a assuré M. Dussopt, ajoutant "que les écoles, à une exception près à notre connaissance, sont ouvertes. Cette école est située sur le cirque de Mafate (qui ne dispose pas d'un accès routier, NDLR) et elle devrait rouvrir le 10 février".
Le port et l'aéroport ont également retrouvé "un fonctionnement normal", selon le ministre.
Concernant le Tresta Star, un pétrolier mauricien à vide, qui s'est échoué jeudi près de Saint-Philippe, dans le sud-est de La Réunion, "les premiers relevés sont relativement rassurant sur l'étendue de la pollution, mais il n'empêche qu'il faut aller vite pour dépolluer et le préfet a mis en demeure l'armateur qui a envoyé des remorqueurs et des équipages pour procéder à cette dépollution", a assuré M. Dussopt.
Selon le ministre, ses services "font diligence pour assurer un suivi parfait de ces opérations".