L'ancien président François Hollande estime qu'après la pandémie du coronavirus, il faut "relever les nouveaux défis de la crise climatique", qui peuvent, "demain, avoir des conséquences encore plus dramatiques", dans une interview au quotidien italien Corriere della Serra, à paraître mardi.
"Ni la mondialisation, ni le facteur humain ne sont à l'origine de cette pandémie", juge-t-il: "Mais il est tout aussi vrai que le changement climatique peut avoir, demain, des conséquences encore plus dramatiques. Nous devons changer profondément nos modes de vie".
Selon l'ex-chef de l'Etat, de la même manière qu'"il n'est pas possible de maîtriser une pandémie mondiale avec une politique nationaliste", "ce n'est qu'unis que nous pourrons relever les nouveaux défis de la crise climatique".
M. Hollande s'est félicité de la décision prise par l'Union européenne, "pour la première fois, d'affecter un budget supplémentaire à la relance et d'accélérer le processus de convergence des politiques budgétaires".
Bruxelles a dévoilé le 27 mai un fonds de relance de 750 milliards d'euros, venant s'adosser au projet de budget pluriannuel européen d'environ 1.100 milliards d'euros pour la période 2021-2027. Il s'agit du plus gros plan de relance jamais lancé par l'UE.