Le candidat Insoumis à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a réclamé mardi des "mesures contraignantes" dans le droit international afin de faire avancer l'écologie, craignant que la COP26 à Glasgow ne "serve pas à grand-chose".
La 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique, qui se tient en Ecosse du 31 octobre au 12 novembre, est considérée comme un moment crucial pour déterminer les objectifs de réduction mondiale des émissions carbone et lutter contre le réchauffement climatique.
"Ca m'ennuie de le dire mais ça sert pas à grand-chose, les pays parlent", a taclé sur RTL Jean-Luc Mélenchon, qui a pris l'exemple de la COP21 de Paris en 2015, dont les engagements pris pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré n'ont pas été tenus par de nombreux pays.
"Tout ça est quand même très choquant. Il y a ce blabla (à Glasgow), et avant un autre blabla au G20, et pendant ce temps des gens sont en train de mourir à Madagascar, pour la première fois de l'histoire à cause d'une famine liée au changement climatique", a-t-il ajouté.
"Vous pouvez raconter ce que vous voulez, il n'y a aucune mesure contraignante" forte qui s'annonce à la COP26, a jugé le député des Bouches-du-Rhône, alors que "si on introduisait de l'obligation et de la contrainte, il y aurait des résultats".
Il a pris l'exemple de "la Bolivie qui a proposé un tribunal climatique international, et si on trouve que c'est trop compliqué, il n'y a qu'a donner à la Cour pénale internationale le pouvoir de poursuivre les crimes d'écocide".
"Nous autres les Français notre pouvoir ce n'est pas de faire les malins en disant +tout le monde revient avec sa copie refaite+, comme M. Macron", a critiqué l'Insoumis. "Mais de proposer du droit international et des moyens de le faire appliquer".