23 sep

Une table ronde pour en finir avec l'exploitation animale et l'anthropocentrisme

© La Base / Table ronde : En finir avec l'exploitation des animaux
31, rue Bichat
Paris, 75010

La rentrée, qu’elle soit politique ou littéraire, est une période propice à la mobilisation des citoyens. En cet automne particulier, l’impact de l’Homme sur son environnement sera, une nouvelle fois, au centre des débats. Pour honorer la sortie du nouvel ouvrage de Jean-Marc Gancille « Carnage. Pour en finir avec l’anthropocentrisme », les éditions Rue de l’Échiquier et la Base organisent ensemble une table ronde dont le but sera d’évoquer l’exploitation des animaux et, de manière plus générale, d’explorer notre relation au monde vivant.

Le débat sera animé par deux personnes : Jean-Marc Gancille, vice-président de l’association Wildlife Angel, cofondateur du collectif anti-captivité Rewild et, surtout, auteur, ainsi que Layla Essemlali, présidente de l’association Sea Sheperd France. Le point de départ de la conversation sera la problématique suivante : l’Homme a toujours entretenu un rapport de domination avec la nature, que ce soit au travers de la chasse ou de l’agriculture. Cette relation inégalitaire est la conséquence d’une vision anthropocentriste du monde.

Mais au fait, qu’est-ce que l’anthropocentrisme ? Il s’agit d’une doctrine qui place l’Homme au sommet de la hiérarchie des espèces terrestres, en faisant du reste des êtres vivants des variables devant s'ajuster à ses besoins. Dans son livre, Jean-Marc Gancille montre que ce biais anthropocentriste existe depuis toujours, ou presque, mais qu’il est temps d’en finir avec lui. Et pour cause : en se considérant comme supérieur, l’Homme ne se contente pas d’affecter le bien-être animal, puisqu’il remet également en cause sa propre survie. Avec l'exploitation animale vient la destruction des écosystèmes, la disparition d’espèces vulnérables, le développement d’une agriculture déraisonnée pour souscrire aux exigences de l’industrie agroalimentaire…

Aujourd’hui plus que jamais, il est donc nécessaire de remettre en question ce modèle qui place l’Homme au centre du monde. C’est justement l’objectif de cette table ronde, qui se tiendra le 23 septembre prochain à la Base, un espace collaboratif faisant office « d’accélérateur de la mobilisation pour le climat et la justice sociale ».

Située au 31, rue Bichat, dans le 10e arrondissement parisien, la Base est le lieu de repaire de dix associations engagées pour la préservation de l’Homme et de son environnement. Parmi elles, on peut citer Notre Affaire à Tous, NatureRights, le Groupe Action Climat Paris… Bref, la Base, c’est un incubateur d’idées ambitieuses et pertinentes pour sauver notre planète. Et le 23 septembre prochain, il s’agira d’un lieu d’échange et de débat pour interroger la place des humains dans le monde, sous la houlette de deux personnalités engagées dans la lutte pour les droits de tous les êtres vivants !

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