Coiffeur ou secrétaire favorisés pour leur bien-être psychologique (étude)

Dans le "top 15" des professions qui contribuent le plus au bien-être psychologique des travailleurs, les métiers de coiffeur, secrétaire ou d'employée de maison côtoient ceux de cadres et d'ingénieurs, selon une étude du ministère du Travail publiée mercredi.

"Des professions relativement peu qualifiées et à grande majorité féminine, (...) figurent parmi les métiers pour lesquels la contribution du travail au bien-être est forte", note cette étude, réalisée à partir des résultats d'une enquête sur les conditions de travail et les risques psychosociaux de 2016.

Parmi ces 15 métiers figurent également ceux d'ingénieur informatique, de cadre des transports ou encore de cadre administratif.

A l'inverse, du côté des métiers les moins favorables au bien-être psychologique, on trouve certaines catégories d'ouvriers, notamment en mécanique, mais aussi les métiers d'employé de banque, cuisinier, boulanger, caissier, infirmier et aide-soignant.

Pour aboutir à ce classement, la Dares, institut statistique dépendant du ministère du Travail, a construit neuf indicateurs de conditions de travail : la pénibilité physique, les contraintes d'organisation du temps de travail, l'intensité du travail, les conflits éthiques, la demande émotionnelle (situations de tension avec le public...), l'insécurité de la situation de travail, l'autonomie, le soutien social (de sa hiérarchie, ses collègues...) et la reconnaissance.

Les coiffeurs "signalent un travail peu intense", avec "peu de conflits éthiques et une grande autonomie, même s'ils sont exposés à une forte demande émotionnelle", décrypte ainsi l'étude.

"Quant aux assistantes maternelles, leur travail est peu intense et très autonome, leur sentiment d'insécurité et leurs conflits éthiques sont rares, même si elles manquent beaucoup de soutien social au travail", peut-on lire.

De l'autre côté du spectre, chez les infirmières ou les sages-femmes, "la demande émotionnelle et les conflits éthiques prédominent", tandis que "les employés de banque et des assurances signalent un travail intense et peu reconnu", explique l'étude.

En considérant les catégories socio-professionnelles, les agriculteurs sont ceux pour qui le travail influence le plus négativement leur bien-être psychologique, pour près de 50% d'entre eux, contre environ 40% des ouvriers, et 30% des cadres.

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