Circulation différenciée à Marseille : un système "plus coercitif" à l'avenir

Après un épisode intense de pollution à l'ozone pendant lequel la première mesure de circulation différenciée a été testée pour la première fois à Marseille, le préfet de région a promis lundi un système "plus coercitif" lors du prochain épisode.

"Pour le prochain épisode, il faudra changer de nature, il faudra un système plus coercitif", a expliqué Pierre Dartout, le préfet de région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

"On passera à une phase plus répressive", a confirmé Olivier de Mazières, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, estimant que "le message a été passé".

Dans le cadre de la circulation différenciée, qui était mise en place depuis le 27 juin pour la première fois dans le centre-ville de Marseille, sur 270.000 demandes de vignettes Crit'Air, 160.000 ont été faites depuis le 14 juin.

Les conducteurs ne respectant pas la circulation différenciée risquent une amende de 68 euros pour les véhicules légers et de 135 euros pour les poids lourds.

Concernant le bilan des mesures restrictives mises en place, au total, 1.354 infractions concernant le non-respect de l'abaissement des 20km/h ont été relevées, selon M. De Mazières.

Le niveau d'alerte à la pollution à l'ozone a été levé "hier soir" mettant ainsi fin aux mesures restrictives, dont la circulation différenciée dans le centre-ville de Marseille, après 14 jours d'un épisode "intense et précoce".