Attal salue chez Morgan Stanley "l'attractivité retrouvée" de la France

Gabriel Attal a salué lundi au siège parisien de la banque américaine Morgan Stanley "l'attractivité retrouvée" de la France, avant de vanter l'agenda "pro-européen" de Paris à l'ouverture du sommet "Choose France" destiné à promouvoir les investissements étrangers dans le pays.

Aux côtés de Ted Pick, le PDG de la banque américaine qui a étendu ses activités en France, le chef du gouvernement a pointé "plusieurs symboles": celui de "la confiance dans l'Union européenne, la confiance dans notre pays" et celui de "l'attractivité, l'attractivité retrouvée depuis 2017 par notre pays".

Morgan Stanley, passée en trois ans de 150 à 400 salariés en France, doit accueillir un nouveau campus européen à Paris et créer ainsi 100 emplois supplémentaires.

"Paris est vraiment devenu un centre gagnant de l'Europe", a salué Ted Pick.

"La réalité, c'est que nous récoltons les fruits du Brexit", soit la sortie du Royaume-uni de l'Union européenne, a fait valoir Gabriel Attal, en rappelant avoir baissé en sept ans de 30 milliards d'euros les impôts des entreprises et engagé une simplification des normes. La France "c'est ce pays où il fait bon entreprendre, bon investir, bon créer", a-t-il vanté.

Gabriel Attal a aussi promis de soutenir une proposition de loi du député Renaissance Alexandre Holroyd, qui permettrait aux sociétés cotées d'émettre des actions à "droit de vote multiple" et simplifierait les procédures de levée de capitaux.

Le Premier ministre a ensuite ouvert par un déjeuner, une première, le sommet "Choose France" à Versailles, qui réunit quelque 180 patrons étrangers, en présence du commissaire européen au marché intérieur, l'ancien ministre des Finances Thierry Breton.

Le gouvernement attend de cette 7e édition de "Choose France" plus 15 de milliards d'euros d'annonces d'investissements, un "record" illustrant la réindustrialisation en cours, selon lui.

Evoquant les élections européennes du 9 juin, Gabriel Attal a vanté, dans un discours en anglais, l'agenda "pro-européen" de la France pour ses "valeurs" mais aussi "l'élan incroyable" que le marché unique apporte à la croissance.

Il a assuré que la lourde dette françaises ferait l'objet d'une "gestion prudente", parce que "la santé budgétaire est un facteur clé de l'attractivité", et que la future réforme de l'assurance chômage restait son "absolue priorité" pour "inciter" les demandeurs d'emploi à travailler.

Après avoir visité deux entreprises emblématiques de ces investissements, Emmanuel Macron arrivera à son tour à Versailles où il présidera deux tables rondes, avant des entretiens bilatéraux et une séance de questions-réponses avec l'ensemble des patrons. La journée se terminera par un dîner dans la prestigieuse galerie des Glaces.

Ces dernières années, le gouvernement a érigé en priorité l'attractivité de la France, avec en toile de fond la volonté de réindustrialiser le pays dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, et d'attirer les entreprises financières après le Brexit, au travers de réformes liées au marché du travail et à la fiscalité.

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