La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher représentera la France lors de la prochaine COP16, fin octobre à Cali, consacrée à la biodiversité, et COP29 sur le climat à Bakou en novembre, a annoncé vendredi son cabinet.
"Ce sera Agnès Pannier-Runacher qui sera présente à la COP Biodiversité à Cali" en Colombie prévue du 21 octobre au 1er novembre, "et à Bakou pour la COP Climat", a indiqué vendredi un représentant de la ministre lors d'un brief teléphonique.
La ministre participera également aux conseils européens environnement et énergie lundi et mardi au Luxembourg, ainsi qu'au dernier round de négociations sur un futur traité plastiques à Busan en Corée du Sud (25 novembre-1er décembre).
Actuellement, c'est sa ministre déléguée à l'Energie, Olga Givernet, qui représente la France lors de la pré-COP qui se tient depuis jeudi en Azerbaïdjan.
"L'agenda international est extrêmement chargé: non seulement il y a ces COP climat, biodiversité, désertification (du 2 au 13 décembre en Arabie saoudite, ndlr) ainsi que le traité plastiques mais aussi en plus des conseils européens", a souligné son cabinet.
"Donc évidemment la volonté c'est qu'Agnès Pannier Runacher puisse être présente elle-même à tous ces rendez-vous parce que ce sont des rendez-vous extrêmement structurants (...) et sur des choses sur lesquelles elle a à coeur de s'investir car ce sont des sujets qui ont un vrai impact sur la lutte contre le changement climatique", a-t-il ajouté.
Le décret d'attribution des missions de la ministre de la Transition écologique, paru vendredi au Journal Officiel, indique qu'"au titre des relations internationales sur le climat, l'énergie, la biodiversité terrestre et marine, l'environnement, la prévention des risques et l'économie circulaire", la ministre "représente le Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique, dans les négociations européennes et internationales, en concertation avec le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères".
Dans le précédent gouvernement, les négociations climatiques étaient passées sous le giron du Quai d'Orsay en début d'année et le chef de la diplomatie française d'alors Stéphane Séjourné s'était rendu à une réunion ministérielle informelle sur le climat à Copenhague en mars.