Les participants au weekend de mobilisation contre l'autoroute A69 préparent leur départ dimanche à la mi-journée, rangeant tentes et sac à dos, sur le parc du château de Scopont (Tarn) où ils s'étaient installés depuis vendredi, ont constaté des journalistes de l'AFP.
À l'extérieur du camp, des militants ont déjà pris la route, sac au dos, et marchent le long de la route nationale 126, fermée sur plusieurs kilomètres à la circulation par arrêté préfectoral depuis la veille.
Dans le parc du château, les opposants à l'autoroute participent encore à quelques activités (foot, chorale militante, etc.), dans une ambiance très calme, avant de se restaurer à la cantine mise en place depuis vendredi, et de participer à une assemblée générale de clôture, prévue en début d'après-midi.
"Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n'a été constaté cette nuit", a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.
Samedi, le rassemblement, interdit par la préfecture du Tarn en raison de "risques de troubles à l'ordre public", s'est mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l'ordre en fin d'après-midi.
À l'occasion de quelques moments de tension entre 17h00 et 20h00, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l'A69, distant de seulement quelques mètres de l'enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et brièvement d'un canon à eau.