Elles sont largement recommandées par l’Agence de la transition écologique (ADEME). Tandis que l’on estime que les ménages français consacrent “12,8 % de leur consommation d’électricité spécifique à l’éclairage”, selon les chiffres de l’association française de l’éclairage (AFE), les ampoules LED trouvent de plus en plus leur place au sein des foyers. Si leur fabrication a “un impact environnemental supérieur à celui des lampes fluocompactes, l’impact environnemental global qui prend en compte notamment l’usage est bien inférieur”, note l’ADEME. Ainsi, fortes de leurs atouts écologiques, les LED sont depuis février 2023 les grandes gagnantes du marché : les tubes fluorescents et autres ampoules basse consommation ont été supprimées des rayons, suivant une directive européenne entrée en application en 2009. En cause notamment, leur trop faible efficacité énergétique et leur durée de vie limitée. Au contraire, les LED “présentent tous les avantages reconnus aux ampoules à incandescence, à savoir allumage instantané, usage en extérieur possible, adaptation parfaite aux lieux de passage puisqu’elles supportent très bien les allumages incessants, estimait l’UFC-Que Choisir dans un test comparatif réalisé en 2018. (…) En prime, contrairement aux ampoules à incandescence, les LED fonctionnent pendant des années en consommant très peu”. Si quelques années plus tôt, on pouvait leur reprocher des coûts à l’achat trop élevés par rapport au reste du marché, cette dimension appartient au passé : en se démocratisant, les prix ne cessent de chuter quand les performances globales des produits augmentent. Au point que l’on peut désormais les utiliser dans différents environnements extérieurs, malgré de potentiels épisodes de pluie, vent, neige ou même de gel... Pour s’équiper selon ses besoins, commandez votre éclairage LED extérieur économique sur silamp.fr.
De plus en plus accessible, la technologie LED s’impose aujourd’hui sur de multiples modèles pour différents usages. Couleur de l’éclairage, densité de luminosité, durée de vie ou encore adaptation aux environnements varient. Exemple, selon le professionnel du secteur Silamp, le “luminaire LED L70 B50” a théoriquement une durée de fonctionnement de 50 000 heures, soit le temps durant lequel “le flux lumineux sera supérieur ou égal à 70 % pour 50 % des luminaires d’une installation”. D’après l’entreprise, “on considère généralement qu’après le délai indiqué, l’ampoule aura perdu 15 % de sa luminosité”. Considérant cet aspect, les LED sont alors particulièrement bon marché, d’après l’UFC-Que Choisir : “On en trouve désormais à 5 euros, c’est-à-dire au prix de deux halogènes, alors qu’elles consomment six fois moins et durent au moins cinq fois plus longtemps”. Pour bien choisir ses ampoules LED selon l’usage que l’on en aura, il convient enfin de respecter certains critères, notamment des normes de sécurité dites “IP”, pour indice de protection.
Comment choisir son éclairage LED extérieur ?
Si l’on connaît bien leurs usages à l’intérieur des foyers, les LED trouvent également toute leur place dans les environnements extérieurs. En effet, différents modèles existent répondant à des normes de sécurité notamment adaptées aux conditions climatiques variables. Allée de jardin, terrasse, pergola ou même piscine, des éclairages LED peuvent y être installés sous différentes formes telles que des spots encastrés au sol, des projecteurs, des lanternes de décoration, des guirlandes, des appliques murales... Ces dispositifs doivent alors être “conformes à la norme NF C71-100, note l’entreprise Silamp. Les normes de sécurité à respecter pour l'éclairage LED de votre pergola ou d’une tonnelle sont définies par la norme NF C 15-100, qui régit les travaux sur circuit électrique”. Cette dernière implique par exemple de placer les prises à plus d’un mètre du sol. Aussi, selon l’emplacement des installations, un “indice de protection”, dit “IP”, est également à prendre en compte. Les allées de jardin ou terrasses peuvent par exemple être sécurisées par la norme IP 44, qui “garantit une protection contre la poussière et les projections limitées d’eau”. Cet indice-ci représente le “minimum requis pour un luminaire en extérieur”, rappelle le commerçant. Pour les environnements soumis à une humidité plus importantes, la norme IP 65 est “idéale”. Elle trouve par exemple son intérêt pour éclairer les bordures de bassin. Enfin, si l’on souhaite installer un éclairage immergé dans une piscine par exemple, la norme IP 68 assure l’étanchéité du dispositif “jusqu’à un mètre de profondeur”. À noter, il existe en outre des dispositifs LED à énergie solaire : ceux-ci n’ont toutefois d’intérêt que dans les environnements exposés à une bonne luminosité.
Récap’ : les différents indices de protection
- La norme IP 44 constitue le minimum pour un éclairage extérieur : elle protège des projections d’eau légère et des conditions météorologiques variables.
- La norme IP 54 protège contre l’exposition à l’eau plus importante : régions pluvieuses, habitat en bord de mer ou encore arrosage environnant sont notamment concernés.
- La norme IP 65, un cran au-dessus, n’est pas insubmersible mais protège contre les expositions aux jets d’eau plus importantes, en provenance de toutes les directions.
- La norme IP 68 est utile aux piscines, protégeant l’éclairage immergé jusqu’à un mètre de profondeur.
En partenariat avec Silamp.fr.
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide Idées Pratiques #12 : "Ecologie : gagner plus, dépenser moins”.
Au sommaire : enjeux, analyses, entretien décryptages... 68 pages pour associer économies avec écologie !
Cliquez ici pour découvrir et commander votre guide Idées Pratiques.
#TousActeurs
