Symbole d'amour passionnel, romantique ou même platonique, les fleurs représentent un cadeau parfumé et souvent apprécié. Bien qu’il soit possible d’en offrir toute l’année, la Saint-Valentin est traditionnellement la date privilégiée pour acheter un bouquet de fleurs à une personne chère, ou plusieurs, et même à soi-même !
Seulement, l’impact des fleurs sur l’environnement, de leur culture au transport, peut nuire à la planète. Pour ne pas se priver du plaisir visuel et olfactif de ce cadeau, certains réflexes ou alternatives existent pour rendre votre bouquet moins polluant.
Des fleurs produites de manière responsable
N’en déplaise aux amateurs de roses, seulement 3 % sont produites sur notre territoire. Le reste est importé des Pays-Bas, du Kenya, d’Équateur et de Colombie notamment. Outre leur acheminement en avion ou camions réfrigérés extrêmement énergivores, elles consomment beaucoup d’eau et ne respectent pas toujours les normes françaises en matière d’agriculture. Faire le choix de roses ou autres fleurs cultivées localement permet de réduire drastiquement leur empreinte carbone. Le label Fleurs de France garantit l’origine française de son bouquet.
Tout comme les fruits, les légumes et même les poissons, les fleurs ont une saisonnalité. Chaque variété pousse naturellement à une période spécifique de l’année, et bien que la plupart éclosent au printemps, certaines fleurissent en hiver. Opter pour des fleurs de saison permet d’éviter qu’elles ne viennent de loin ou qu’elles ne soient produites sous serres chauffées, ce qui impacte le climat. Pour des bouquets originaux, le Collectif de la Fleur Française recense les fleurs à offrir en hiver. Parmi elles figurent par exemple l’anémone, la jacinthe ou encore la renoncule.
Enfin, pour respecter l’environnement, l’agriculture biologique reste à privilégier. Ce mode de production se veut respectueux de la biodiversité dans son ensemble. Pour les fleurs, cela passe par exemple par l’interdiction de pesticides de synthèse. Outre les labels officiels de la France et de l’Union européenne, d’autres certifications garantissent une production à faible impact écologique. Par exemple, le Label Rouge ou le Label Plante Bleue.
Des alternatives au bouquet de fleurs fraîches
Même bio, locales et de saison, les fleurs coupées restent éphémères. L’achat d’une plante fleurie, qui reste vivante toute l’année et refleurit au gré des saisons, peut s’avérer plus durable. Pour cela, mieux vaut également opter pour une plante cultivée dans les meilleures conditions. L’orchidée, l’anémone ou la jacinthe sont des exemples idéaux pour décorer un salon.
Mais plutôt que de racheter régulièrement des bouquets de fleurs, il est également possible d’opter pour un bouquet de fleurs séchées. Ils sont disponibles dans le commerce mais une autre option est de les fabriquer soi-même, en s’y prenant un peu à l’avance. De même que pour les fleurs coupées ou en pot, il est conseillé de privilégier des fleurs françaises et produites de manière respectueuse de l'environnement. Bien entretenu, un bouquet de fleurs séchées dure indéfiniment : un joli symbole d’amour.
Bonus : le bouquet comestible
Pour les plus gourmands, il est enfin possible de se faire livrer chaque mois un bouquet de fleurs à dévorer ensuite en tisane, condiment, etc. La compagnie Fleurivore, qui a développé ce concept, sélectionne des fleurs comestibles européennes, de saison et en circuit court. Les bouquets sont envoyés avec des idées de recettes correspondant aux variétés présentes. Une idée originale et anti-gaspi qui permettrait presque d'économiser sur la boite de chocolats de la Saint-Valentin.
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