NDDL: des partisans du projet, dont Ayrault et Retailleau, manifestent près de l'Assemblée

Une centaine de personnes, dont l'ancien maire PS de Nantes Jean-Marc Ayrault et Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, ont manifesté mercredi près de l'Assemblée nationale pour exprimer leur soutien au projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

"Le peuple a dit oui, la démocratie a dit oui, l'Europe a dit oui, Macron va dire oui !", ont scandé les manifestants non loin de l'Assemblée Nationale.

Les médiateurs sur ce sujet controversé ont remis dans la matinée leur rapport à Edouard Philippe. Le gouvernement a promis une décision "claire et assumée" avant fin janvier.

Lionel Biton, président de l'association contre le survol de l'agglomération nantaise, a dit avoir "totalement confiance dans le rapport qui va être remis aujourd'hui, parce que de toute façon il n'y a pas d'autre solution. C'est impossible de dire qu'on ne va pas déplacer l'aéroport".

Au milieu des drapeaux bretons, français et européens, il a décrit la situation "critique" de Saint-Aignan-de-Grandlieu : "ma ville est énormément survolée par les avions, tout le monde en souffre, au premier rang desquels les élèves, qui sont gênés par les nuisances sonores".

Quelques élus ont aussi fait le déplacement jusqu'à la manifestation afin d'affirmer leur soutien au projet.

L'ancien Premier Ministre Jean-Marc Ayrault soutient, face à "l'urgence à agir", la "solution rapide" du déplacement de l'aéroport arrivé "à saturation". "Un nouvel aéroport sur place, ça serait des années et des années d'études, de contentieux, de difficultés, alors qu'il existe une solution et elle peut être mise en oeuvre maintenant : c'est Notre-Dame-des-Landes".

Johanna Rolland, maire PS de Nantes, est aussi venue "soutenir les citoyens, les riverains" et faire "entendre la voix des territoires". Elle déplore que le dossier soit devenu "un emblème" au niveau national dans un climat qui "frise parfois l'hystérie", et attend du rapport qu'il remette "un peu de sérénité et de contenu" au coeur du dossier.

"Je ne peux qu'être confiante dans le fait que mon pays va respecter les décisions de justice, l'État de droit et la consultation démocratique qui ont eu lieu" a confié l'élue PS à l'AFP, rappelant qu'il y a eu 178 décisions de justice en faveur de Notre-Dame-des-Landes et "aucune défavorable".

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