Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, estime que la justice devra "faire son oeuvre" à propos de rumeurs de harcèlement sexuel visant le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui les a formellement démenties.
"Il faudra que la justice fasse son choix, son oeuvre. C'est un domaine tellement difficile", a affirmé jeudi sur France Inter M. Dupont-Aignan, ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
"Ce que vivent les femmes dans notre pays est insupportable. J'ai trouvé très bon que les femmes se lèvent et disent +stop+", a estimé le député de l'Essonne.
"L'excès dans l'autre sens, de chasse à l'homme (...), est lié au fait qu'on a mis trop longtemps le couvercle sur la marmite", selon lui.
"Il faut une justice, il faut une impartialité et on ne peut pas non plus mettre en pâture tout et n'importe quoi, et on ne sait pas à l'avance", a déclaré le dirigeant politique.
Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a démenti jeudi sur BFMTV des rumeurs "ignominieuses" de harcèlement sexuel qui le viseraient.
Il a toutefois reconnu le dépôt en 2008 d'une plainte par une jeune femme "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997", et classée "sans suite".