Soucieuse de réduire son impact environnemental, Arcadie innove en proposant de nouveaux emballages pour ses épices Cook.
©Delphine Pocard/Arcadie
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Cook : l’avenir des épices est dans l’emballage éco-responsable

Soucieuse de réduire son impact environnemental, Arcadie innove en proposant de nouveaux emballages pour ses épices Cook. Cette initiative ambitieuse a permis à la marque d'économiser déjà plusieurs dizaines de tonnes de plastique. 

Depuis 1990, Arcadie s'engage pour une agriculture biologique et un commerce équitable. L'entreprise propose deux marques distinctes : Cook pour les épices et L’Herbier pour les infusions, chacune distribuée dans les magasins bio.   

L'entreprise, qui s'engage depuis sa création sur les questions sociales et environnementales, ne se repose pas sur ses acquis. "Même si nous sommes conscients d'avoir de l'avance par rapport à beaucoup d’entreprises, nous savons - notamment grâce à la Convention des entreprises pour le Climat - que nous devons encore aller beaucoup plus loin", confie Martin Lacroix, responsable communication chez Arcadie.   

Déterminée à faire sa part pour lutter contre le changement climatique, l'entreprise prend des mesures décisives pour accélérer sa transition écologique, en priorisant notamment la réduction de l'empreinte carbone des emballages de sa gamme d'épices Cook. Un changement qui s’est décomposé en plusieurs étapes.   

Abandon du verre à usage unique   

Au début des années 2000, la marque délaisse le verre pour ses flacons au profit du plastique PET recyclable, puis du RPET entièrement recyclé dans les années 2010. "Nos produits étant des épices, il est essentiel que nos emballages garantissent une protection optimale contre des éléments tels que la graisse, l'oxygène et la vapeur d’eau", confie Anna Boutonnet, chef de projet innovation chez Arcadie. "Le RPET s'avérait être le meilleur compromis entre la préservation de la qualité et l’impact environnemental : celui du verre à usage unique est plus important du fait de son poids, des ressources et de l’énergie nécessaires à sa production et à son recyclage."  

L’apparition des éco-recharges   

Loin de se cantonner à ce changement, la marque prend ensuite le parti de développer progressivement un contenu encore moins émetteur que les flacons en RPET. "Nous sommes conscients qu’il y a une dissonance entre le fait promouvoir la bio et d’avoir en même temps des flacons en plastique."

C’est ainsi qu’après de nombreux tests d’emballages, les équipes optent pour un emballage radicalement différent :  un film 53% papier / 47% plastique PE/EVOH, offrant une alternative efficace aux traditionnels pots en verre ou en plastique. Le PE/EVOH agit comme une barrière protectrice, garantissant la fraîcheur et la saveur des épices.  

Une diminution significative du plastique  

Mais alors, pourquoi encore un peu de plastique ?  "On a commencé à tester des emballages sans aucun plastique. On a contacté tout un tas de fournisseurs d’emballages, mais, malgré certaines promesses, nous nous sommes rendu compte que les emballages entièrement composés de papier ne résistaient pas aux épices dans la durée", révèle Martin Lacroix.   

Malgré tout, Anna Boutonnet souligne la nette diminution du plastique entre le flacon et le sachet. "En passant du premier au second, la quantité de plastique utilisée a grandement diminué, puisque nous sommes passés de 16 grammes à seulement 1,3 gramme par emballage". Le taux de recyclage effectif n’est pas aussi optimal que pour le PET, mais la réduction énorme à la source convainc la marque de se lancer. 

Alors que les premières éco-recharges sont déployées dans les magasins en 2021, il en existe désormais une trentaine de références. Selon Martin Lacroix, les éco-recharges connaissent d’ailleurs un certain succès auprès des consommateurs : "On remarque que les ventes commencent à décoller. Les gens plébiscitent de plus en plus cet emballage, et sont contents de ne pas racheter de flacons en plastique."

À ce jour, les éco-recharges vendues depuis leurs débuts ont permis d’économiser un peu plus de 19 tonnes de plastique. 

20 tonnes de plastique supplémentaires potentiellement économisées grâce à la nouvelle gamme 

Il y a quelques semaines seulement, un nouveau format avec l’emballage papier/plastique est dévoilé, pour remplacer les flacons moyens et grands. Cette fois-ci, pas de coexistence pour Cook, qui décide d’opérer le switch complet, espérant ainsi atteindre une économie de plus de 20 tonnes de plastique (projection sur la base des ventes 2022 des flacons remplacés). 

D’autres projets pour sortir du plastique 

Des tests sont en cours avec des films d’emballage comprenant plus de papier. Cela permettrait une recyclabilité optimale, en plus de réduire encore la quantité de plastique utilisé. 

Anna Boutonnet travaille également sur un emballage qui pourrait être consigné et réutilisé. Les calculs d’impact global sont nécessaires pour bien appréhender le bénéfice environnemental. 

Enfin, Cook a également exploré la piste du vrac : depuis 2023, la marque propose aux magasins 3 présentoirs vrac "spécial épices", comprenant 10 à 17 références en silos verre. 

En partenariat avec Arcadie, entreprise d’Occitanie spécialiste des épices et infusions bio.