Application sur smartphone, tri accru des déchets ou open data: l'Assemblée nationale a validé mercredi une série de nouvelles mesures dans le cadre de son chantier de réforme.
Le bureau de la chambre basse, sa plus haute instance collégiale, a donné son feu vert à dix propositions du groupe de travail dédié au développement durable, dont le renforcement de la politique de tri des déchets.
Devant la presse, le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM, issu des rangs écologistes) a mis en avant l'objectif d'une "labellisation" de l'institution, d'un audit environnemental ou encore de nouvelles avancées en matière de dématérialisation.
Le bureau a en outre adopté des mesures "pour ouvrir davantage l'Assemblée sur l'extérieur" et dans un souci de "transparence": y figurent l'idée d'"un nouveau partenariat avec l'Education nationale pour rénover le Parlement des enfants", ou une refonte du site internet de l'institution "de manière à le rendre accessible à tous".
Sera aussi créée une application pour smartphone, "pour que les citoyens puissent avoir accès de la façon la plus directe et la plus simple aux travaux" de l'Assemblée, a expliqué M. de Rugy.
Les visiteurs, pour lesquels les règles d'accès ont été revues avec une préinscription sur internet, pourront également disposer de tablettes, à l'image de celles dont disposent désormais les députés, pour suivre les amendements en débat en séance.
Toujours dans un esprit de transparence, le détail des scrutins solennels publié sur le site de l'Assemblée "identifiera désormais les députés ayant participé physiquement au vote et ceux ayant participé par délégation".
"La liste des entrées des lobbyistes dans l'enceinte de l'Assemblée nationale sera mise en ligne en open data, donc ce sera totalement public", a aussi indiqué M. de Rugy.
Les sept groupes de travail qui planchent sur les réformes doivent poursuivre leurs travaux avec de nouvelles feuilles de route.