David Czupryna, Head of ESG Development chez Candriam.
D.R
INFO PARTENAIRE

Candriam : "Le lièvre à court terme ou la tortue à long terme ? Pourquoi choisir quand vous pouvez avoir les deux !"

Depuis le début de la crise du Covid-19, les stratégies de gestion fondées sur les facteurs Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG) ont surperformé les stratégies non-ESG. 

Une étude de Bank of America montre que "... depuis le sommet atteint par le S&P 500 en février, les titres bénéficiant de notes ESG élevées ont surperformé cet indice de 3 à 4 %".

Chez Candriam, depuis plus de 25 ans les considérations ESG sont intégrées à l’analyse des valeurs et à la construction des portefeuilles comme dimension essentielle de l’évaluation des risques. Pourquoi pensons-nous que l’ESG est une source de surperformance et pas simplement corrélé à la performance ?
Nous proposons cinq raisons :

1. Le réchauffement climatique est LE problème économique de notre époque

L’intégrer dans notre cadre d’analyse ESG nous conduit à sous-pondérer le pétrole et le gaz et à nous concentrer sur les entreprises de production d’énergie les plus résistantes présentant les stratégies les plus avancées pour atteindre l’objectif des 2 degrés de l’Accord de Paris. Cela ne se résume pas à un simple "pétrole ou pas pétrole". Par exemple, nous n’avons pas cessé d’investir dans le gaz naturel, une énergie fossile plus faiblement émettrice qui n’est que partiellement corrélée au prix du pétrole.

2. L’alignement sur les grands enjeux de durabilite créé de la valeur

Outre le changement climatique, notre cadre d’analyse inclut cinq autres tendances liées à la durabilité. Les entreprises qui offrent des solutions dans les domaines de la santé, des technologies digitales ou du développement d’une économie plus circulaire ont eu la faveur des investisseurs lors du brusque ralentissement récent. Ils pensent apparemment qu’elles sont mieux positionnées pour gagner des parts de marché au sortir de la crise. Nous aussi.

3. Traiter les employés et fournisseurs avec dignité

Outre les tendances, nous analysons avec précision les sociétés. La crise actuelle constitue un test décisif pour la gestion du capital humain et de la chaîne d’approvisionnement. Les entreprises des secteurs de la distribution alimentaire ou de la santé ayant su développer des liens à long terme avec leur personnel ont pu poursuivre leur activité pendant la crise. La gestion du capital humain s’avère être un facteur de différentiation essentiel dans ces secteurs. Pour les entreprises des secteurs très intégrés, la capacité de maintenir l’approvisionnement et de soutenir les fournisseurs s’avère aussi déterminante pour reprendre la production rapidement.

4. Les deux faces de "l’alpha"

L’investissement ESG évalue toutes les composantes d’une entreprise afin de réduire les risques et de découvrir des opportunités, ce qui conduit à un meilleur couple rendement/risque, et ce faisant, à la génération de surperformance à long terme. La crise actuelle met en évidence aussi bien l’importante dispersion entre les entreprises en termes de qualité des facteurs ESG, que l’impact de la qualité des facteurs ESG sur leur résilience opérationnelle et leur performance financière. Éviter les pertes les plus importantes dans un marché volatil, peut permettre de générer une surperformance relative.

D’où les deux faces de "l’alpha" : moteur de performance globale d’un côté, mais aussi instrument d’évaluation des risques per- mettant à nos clients de mieux faire face à la volatilité des marchés de l’autre.

5. Rééquilibrage probable en faveur des critères "S"et "G"

Cette crise a permis à des entreprises de se démarquer, par leurs politiques d’emploi ou de rémunération raisonnable des dirigeants. La prise de conscience que l’ESG peut générer de la valeur à travers l’ensemble des trois dimensions pourrait changer la manière dont les facteurs ESG seront intégrés à l’avenir et faire adopter une vue plus équilibrée des mérites respectifs des facteurs E, S et G.

Intégrer l’ESG au sein de son portefeuille avait déjà montré sa capacité à créer de la surperformance dans les marchés orientés à la hausse que nous avons connue ces dernières années. Dans les prochains mois, ce phénomène devrait selon nous s’amplifier. La crise humaine et financière actuelle démontre que les risques systémiques émanant des dimensions environnementale ou sociale ne sont pas mis en mode "pause" au cours d’un krach boursier. Ils continuent à compter, même plus encore.

Par David Czupryna, Head of ESG Development chez Candriam. 

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