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Où trouver un lieu pour glaner des fruits et légumes ?

Pratique ancestrale, le glanage consiste à récupérer les fruits et légumes qui n’ont pas été récoltés après les moissons, ou qui sont considérés comme invendables par les marchands. Une bonne manière de lutter contre le gaspillage alimentaire.  

En France, le gaspillage alimentaire représente 10 millions de tonnes de produits par an, d'après le ministère de la Transition écologique. Pour lutter contre ce fléau, il existe plusieurs solutions, comme le glanage. L’idée ? Ramasser les fruits et légumes laissés dans les champs après les récoltes. Cette pratique n’est pas nouvelle puisqu’elle est autorisée depuis un édit royal d’Henri II qui date du 2 novembre 1554 et qui est toujours en vigueur.  

Une pratique encadrée  

Plusieurs règles sont toutefois à suivre. “Glaner est un droit ancestral qui ne peut s'exercer sur le terrain d'autrui qu'après enlèvement de la récolte. Toléré diurne et sans outil, le glanage se distingue de trois autres pratiques : le maraudage (vol des fruits et légumes cultivés quand ils ne sont pas détachés du sol), le grappillage (récupération après récolte de ce qui reste sur les arbres fruitiers ou les ceps de vigne et qui pourrait constituer une deuxième récolte), et le râtelage (utilisation d'outils comme le râteau pour récolter)”, avait rappelé le ministère de l’Agriculture en 2016, en réponse à une question de Stéphane Demilly, alors député de la Somme.  

Une carte collaborative pour savoir où glaner en ville 

Pour récupérer des fruits et légumes gratuitement, il est également possible de se référer à “Falling fruits”, une carte collaborative qui recense 10 000 lieux dans toute la France. Celle-ci a été créée en 2013 par Ethan Welty afin de “promouvoir la recherche de nourriture en milieu urbain dans le monde entier.”  

Plusieurs espèces sont répertoriées dans différents endroits. “Les données importées comprennent aussi bien des petites cartes de glanage de quartier que des inventaires professionnels d’arbres. À l’heure actuelle, notre application recense jusqu’à 3 001 d’aliments comestibles différents (principalement des espèces végétales) réparties sur 1 485 289 sites. Les plantes les plus communes côtoient les plantes étrangères ou endémiques depuis longtemps oubliées”, peut-on lire sur le site. 

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