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Journée internationale des bénévoles : quelle place pour les jeunes ?

Mardi 5 décembre se déroulait la Journée internationale du bénévolat. Créé en 1985 par l’ONU, l'évènement a pour but de promouvoir la contribution des bénévoles et volontaires et de reconnaitre leur solidarité. En France, les moins de 35 ans sont de plus en plus sensibles au bénévolat et leur nombre augmente d’année en année.  

Si les Français donnent moins d'argent, ils offrent néanmoins de leur temps. Mardi 5 décembre s'est déroulée la Journée Internationale du bénévolat, qui a pour but de promouvoir la contribution des bénévoles et volontaires et de sensibiliser les citoyens au volontariat.

L'occasion de rappeler que selon une étude de l'Ifop pour Recherches et Solidarités parue en juin 2017, ils seraient aujourd'hui 13 millions de bénévoles dans l'Hexagone, soit un Français sur quatre. Avec, pour principale motivation, l'envie d'être « utile à la société et agir pour les autres ».

Parmi eux, les « 65 ans et plus » sont les plus nombreux à donner de leurs temps dans une association. Du côté des moins de 35 ans, ils sont proportionnellement plus nombreux qu’en 2016 : 21 % des moins de 35 ans sont bénévoles dans une association contre 16 % en 2010. 11 % d’entre eux souhaiteraient s’engager davantage.

Florence et Raphaëlle, 25 et 23 ans, étudiantes en communication ont choisi de soutenir l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde. L'organisme permet à des enfants souffrant de malformations cardiaques de venir en France et d’être opérés lorsqu’ils ne peuvent pas être soignés dans leur pays par manque de moyens financiers ou techniques. « Ce qui m’a poussé à devenir bénévole pour cette association, c’est tout simplement l’enfant. Je trouvais le côté accueil et partage touchant » déclare Raphaëlle. Les deux étudiantes ont participé à plusieurs évènements pour faire connaitre la cause et le combat de l’association. Leur mission : récolter des fonds et faire connaitre l’association. Mais donner de son temps n'est pas toujours facile.

« Le problème, lorsqu’on est étudiante et banlieusarde, c’est que l’on n’a pas forcément le temps de concilier travail et bénévolat. Parfois je me dis que je ne fais pas assez, mais mon niveau de fatigue m’empêche parfois de revenir à Paris » explique Florence. « J’essaye de répondre le plus souvent possible présente lors des événements qui se déroulent la plupart du temps le dimanche, ce n’est pas toujours facile mais quand on veut on peut… »

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