Encore faut-il que la Commission européenne suive le Parlement qui a voté à une large majorité la fin du changement d'heure et, par conséquent, la distinction "heure d'été" et "heure d'hiver".
Un objectif initial de diminution de la consommation d'énergie
C'est en 1976 que cette règle a refait surface en France, trois ans après le choc pétrolier, il fallait faire des économies d'énergie, la France n'étant pas encore nucléarisée... Il s'agissait alors, en hiver, de faire coïncider les horaires de bureau avec le soleil pour limiter l'utilisation d'éclairage et de chauffage artificiels.
Un sempiternel débat
Avec d'un coté les tenants d'une vie commerciale plus intense avec l'heure d'été et sa durée d'ensoleillement et, de l'autre, ceux qui arguent (à juste titre) que ce changement a un impact sur notre organisme et notre moral. Il faut reconnaitre que, deux fois par an, c'est la même question et les mêmes effets.
C'est d'ailleurs notamment à l'initiative de collectifs citoyens que le Parlement européen s'est saisi de la question. En France, selon un sondage, une majorité serait favorable à l'abandon de cette pratique.
Une décision finale à moyen terme
La Commission européenne ne devrait pas trancher tout de suite puisque des études d'impact devraient avoir lieu en amont et qu'il faudra l'accord des 28 Etats membres pour valider une telle option.
Nous ne passerons donc pas à côté du changement d'heure le 25 mars prochain pour une heure de sommeil en moins et une heure de soleil en plus en fin de journée !
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