Hulot et son "petit plus" de ministre ayant appris au contact de la nature

"J'ai mon bac c'est déjà pas mal!" Interrogé par des enfants dans l'émission "Au tableau" sur C8, Nicolas Hulot défend son "petit plus" en tant que ministre, avoir appris au contact "des baleines" plutôt qu'à l'ENA.

"Ça ne vous fait pas un peu bizarre d'être entouré par des gens qui ont plein de diplômes, alors que vous en avez zéro ?", lui lance un enfant dans l'émission diffusée ce mercredi soir.

"Tu rigoles, j'ai mon bac, c'est déjà pas mal et je ne sais pas comment je l'ai eu", répond le ministre, pris en défaut par les écoliers qui l'interrogent sur la capitale du Sri Lanka ou le pays ayant le plus de centrales nucléaires.

"Le moindre de mes conseillers a fait Sciences Po, l'ENA, ils connaissent tout sur tout, c'est énervant. Et ce qui est bizarre, c'est que du coup celui qui prend la décision dans le ministère c'est celui qui connaît le moins", poursuit-il.

Mais l'ancien animateur télé met en avant son "petit plus", les choses que "eux ne savent pas": "Pendant 30, 40 ans j'ai vu la nature sous toutes ses coutures, je l'ai vue se détériorer, je sais comment elle fonctionne et je sais que l'Homme sans la nature est foutu".

"Je n'ai peut-être pas fait l'ENA, mais ce que m'a appris une baleine dans mon engagement vaut largement ce qu'on peut apprendre à l'ENA", a insisté Nicolas Hulot, en référence à ses plongées avec les grands cétacés, ses "plus grandes émotions". "Tu lis dans le regard d'une baleine qu'en fait les animaux ont une intelligence (...), tout aussi importante que la nôtre".

Pourquoi a-t-il dit oui à Emmanuel Macron après avoir refusé d'entrer dans de précédents gouvernements ? "Au moins, j'aurais essayé toutes les possibilités pour faire bouger les États, les hommes", explique l'ancien militant.

Se représenter à une présidentielle ? "Ah non, ça va, j'ai soupé!", lâche-t-il, répétant que ce poste de ministre serait sa "seule expérience politique et la dernière expérience politique".

De droite ou de gauche ? "Plutôt une sensibilité de gauche" mais surtout "humaniste".

Quant aux rumeurs récurrentes de démission, il les rejette encore, tout en insistant à nouveau sur la difficulté du travail de ministre "qui prend la tête du matin au soir, sept jours sur sept".

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