Une décision devrait être prise au plus tard fin janvier 2018 sur le sort de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. C’est en tout cas ce qu’a confirmé le Premier ministre Edouard Philippe, à la suite de la remise du rapport de trois médiateurs sur le projet de construction aujourd’hui. Il précise que la décision sera « claire » et « assumée » et permettrait « un retour à la normale notamment s’agissant des questions relatives à l’ordre public ».
Construire un nouvel aéroport ou réaménager l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique : « les deux hypothèses présentent des avantages et aussi des inconvénients », voire « des incertitudes » poursuit-il. En effet, comme précisé par ses auteurs dès le mois de septembre, le rapport ne tranche pas sur la solution à adopter. Il liste les avantages et inconvénients financiers et écologiques des deux options.
Dans ce dossier « la première nécessité est celle d'une décision de l'Etat, qui n'a que trop tardé », jugent les experts. Ils préconisent l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, occupée par 200 à 300 personnes, dès le choix de l'exécutif sur l'une des deux options. La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la zone de Notre-Dame-des-Landes, qui permet notamment de pouvoir procéder à des expropriations ou expulsions, votée en 2008, devrait arriver à échéance le 9 février 2018. D’où l’urgence de statuer, même si la DUP pourrait encore être prolongée par le Conseil d’Etat.
Lors du référendum local organisé en juin 2016, 55 % des votants s’étaient prononcés en faveur de la construction du nouvel aéroport.
Avec AFP.
