Bonnes ré(v)olutions pour la fin d’année (agenda)

Retrouvez toutes nos propositions d’événements collaboratifs, green et solidaires sur notre agenda participatif.

(Rassemblement) Vélorution dans les rues de Lille (vendredi)

C’est une révolte ? Non, sire, c’est une Vélorution ! Tous les derniers vendredis du mois, le collectif lillois du même nom organise des « masses critiques » pendant lesquelles des centaines de cyclistes créent un embouteillage non-polluant. Un rassemblement pacifique et convivial pour rappeler qu’il existe des modes de déplacement plus sympas que les voitures et qui permet, enfin, à plusieurs, de s’imposer sur la chaussée. Vélos cargos, vélos couchés, grands bis et même charrettes sont tous les bienvenus pour participer à cette « cyclo-parade » engagée et sportive.

Depuis plus de onze ans, Vélorution Lille souhaite fédérer tous les bikers sans moteur de la métropole et s’est déjà fait connaître avec son célèbre Carnaval à Vélo. « Nous ne bloquons pas le trafic, nous sommes le trafic ! » fait-il bien de rappeler. À tous les braves, rendez-vous donc ce soir sur la Grand-Place pour une balade festive de fin d’année. De quoi éliminer tout en douceur après les folies gourmandes des fêtes…

(Social) Un réveillon collaboratif au Samovar à Bordeaux (dimanche)

Le salon de tisanes associatif et solidaire met le couvert pour un réveillon aux petits oignons. Lieu autogéré qui ne vit que par ses bénévoles, le Samovar organise régulièrement des débats, concerts, projections ou ateliers, et promeut une alimentation respectueuse de l’humain comme de l’environnement. Ici donc, pas de foie gras mais un festin participatif, végétarien, bio et local. Et à prix libre, « comme d’hab’ ». Voilà le genre d’endroits qu’on n’oubliera pas d’inscrire dans son agenda pour 2018. Ce réveillon sera aussi le moment ou jamais pour briller sur scène avec vos chansons, impros ou poésies : le cours de la soirée ne dépend plus que de vous !

(Expo) Abdul Rahman Katanani, l’art comme résistance

On pensait entrer dans une galerie d’art parisienne comme les autres, mais on se croirait soudain dans un camp de réfugiés. Bienvenue dans l’œuvre du plasticien Abdul Rahman Katanani. À l’occasion de sa première exposition monographique en France, à la galerie Magda Danysz, l’artiste palestinien la joue « hard core ». Né à Sabra et Chatila pendant la guerre civile libanaise, il se sert désormais de l’art comme moyen de résistance, privilégiant des matériaux récupérés au fil du temps, et pas des plus doux : fils de fer barbelés, tôles ondulées, pneus et autres bidons d’essence intimident et dérangent. Parvenant à faire émerger de ces installations une certaine beauté chaotique, Abdul Rahman Katanani interroge les problèmes de notre monde aussi bien que les questions universelles des inégalités et des libertés. Une expo en forme de coup de poing salutaire.