Le chef Josselin Marie propose d'allier céleri et truffe dans sa recette de saison.
©Recette Josselin Marie
ID de saison

Pourquoi les Français devraient manger plus de céleri

Seulement 20 % des ménages en achètent au moins une fois par an : souvent qualifié d’allié-minceur en raison de son faible apport calorique, le céleri est pourtant aussi et surtout un sérieux concentré de nutriments essentiels à ne pas négliger.

Le céleri figure parmi les légumes les plus riches en fibres – qui favorisent d’ailleurs la satiété. Le céleri rave est source de vitamine B9, qui contribue au renouvellement cellulaire, de vitamine B1 quand il est cru et de potassium. Le céleri branche est particulièrement pourvu en calcium et en vitamine C : celle-ci booste le tonus. Il est également source de vitamine B9 et de bêta-carotène (provitamine A), et il est riche en antioxydants. Pour vous prouver qu’il ne se consomme pas seulement en période de diète, le chef Josselin Marie du restaurant le 1 Place Vendôme a concocté pour vous une recette de céleri-truffe.

Sa saison :

Le céleri se consomme jusqu’à la moitié de l’hiver, il est donc encore un peu temps d’en profiter, et sa pleine saison redémarrera à l’automne.

L’histoire du céleri :

Il est originaire du bassin méditerranéen et les Grecs de l’Antiquité l’appelaient « sélenon » ou « plante de la lune », à en croire L’Odyssée d’Homère. Selon le blogue Cuisine à la française, au Moyen-âge, il servait à soulager l’arthrite et à faciliter la digestion, sous forme d’élixir. Ses deux variétés, le céleri branche et le céleri rave, sont apparues au XVIIe siècle. Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’il est devenu un légume courant.

Aussi appelé « ache des marais », le céleri branche est une plante herbacée de la famille des apiacées, consommée comme légume. La France en est le 5e pays producteur en Europe, le céleri branche étant essentiellement produit en Languedoc-Roussillon, en Provence-Alpes Côte-d’Azur et en Rhône-Alpes. Le premier producteur de céleri branche en Europe est l’Italie, suivie de l’Espagne puis du Royaume-Uni.

En France le céleri rave est produit essentiellement en Bretagne, en Champagne Ardenne et dans les Pays de la Loire. La France en est le 4e producteur en Europe, derrière la Pologne, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Son mode de consommation :

Le céleri rave peut être consommé râpé, poêlé, frit ou accomodé en soupe ou en purée. Le céleri branche est facile à préparer : on en consomme les côtes et les branches et il se mange aussi bien cru que cuit. On trouve des conseils pour bien le cuisiner en suivant ce lien.

Son poids carbone :

Un céleri rave local et de saison a un poids carbone de 836g/CO2 par couvert, importé hors saison son poids carbone est multiplié par 4.

Le poids carbone de la recette n’est que de 839 gr de CO2, et ceci à cause à 41% du sel utilisé pour la cuisson. La recette contient seulement 300 calories par couvert et apporte 10 gr de protéines.

Pour limiter le gaspillage :

Pour éviter que certaines feuilles de céleri, possiblement ramollies, ne finissent au compost, pourquoi ne pas en faire de la poudre de céleri, comme le suggère le blogue « La petite cuisine de Nat » ? Voir ce lien.

Source: Ctifl 2010

La recette du chef engagé dans le végétal : Josselin Marie

©Gaël Nicolet/ID